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institut paris région - Page 2

  • VANVES EN BREF

    HOMMAGE A L’APPEL DU GENERAL DE GAULLE

    Cérémonie commémorative samedi en fin de Matinée devant le monument aux morts pour le 82e anniversaire de l’appel du Général de Gaulle, avec diffusion de son message et dépôt de gerbe. Au même moment une cérémonie présidée par Emmanuel Macron se déroulait au Mont Valérien, comme chaque année, devant ce monument où sont enterrés des Compagnons de la libération.. L'un d'entre eux serait entérré au cimetière de Vanves.  « Un Appel sans précédent à la Résistance. Au refus de l’asservissement. À refuser la défaite et à poursuivre le combat contre l’ennemi» pour Bernard Gauducheau, maire de Vanves qui présidait la cérémonie. «Des milliers d’hommes rejoignent alors clandestinement la capitale britannique. Des personnes de tous horizons et des soldats issues des colonies, forment bientôt une armée. Les Forces Françaises Libres. Ils se battrons jusqu’à la libération aux côtés des Alliés, avec un courage admirable, pour lutter contre le nazisme, le fanatisme et la domination. Ce message radiodiffusé, par l’extraordinaire force de son propos, est le premier discours d’une longue série, dans laquelle le Chef de la France libre, appelle le peuple Français à résister. Au total, environ 60 000 combattants dont 66% issus des troupes coloniales, rejoignent la Résistance au sein de la France libre». 

    LORSQUE FEROLETO REND HOMMAGE A BOUQUET

    Dans son spectacle intitulé «Un train pour Milan» qui a été présenté à Vanves pendant 3 jours à Panopée, la semaine dernière, avant une tournée en France,  le comédien François Feroleto rend hommage à son père, et à Michel Bouquet, acteur disparu au printemps. «J’ai joué trois fois le spectacle au théâtre de Vanves avec un accueil très chaleureux» expliquait ce comédien vanvéen sur France Info.  Cette histoire qu’il raconte sur scène c’est celle d’un jeune homme, Marcelo Saraccino qui quitte sa Calabre pour rejoindre Milan, et s’inventer un destin. Et qui n’est pas sans rappeler le père du comédien, qui faisait partie «de toute cette vague d’émigrés italiens qui ont quitté le sud de l’Italie après-guerre et qui sont partis chercher une vie meilleure» expliquait-il. En fond sonore, on peut parfois entendre une voix-off familière à tous les aficionados du théâtre. C’est celle de Michel Bouquet : «C’est quelqu’un qui était très important pour moi» confiait François Feroleto qui a partagé les planches plus de 500 fois avec l’acteur. « C’est une voix qui est la voix du destin» concluait le patron de la Girafe

    POTENTIEL DE RENATURATION

    Les vanvéens ont quelque peu suffoqué avec cette canicule qui a pris fin dimanche. Ils ont recherché des endroits de fraicheur comme le parc F. Pic ou les centres commerciaux comme Inter marché, Carrefour-Market, lorsqu’ils n’avaient pas l’air conditionné. Beaucoup ont profité des terrasses en fin de journée. Mais les endroits de fraicheurs sont rares, d’autant qu’il n’était pas possible d’aller piquer unnez à la piscine, fermée pour cause de travaux. Il est intéressant de savoir que les chercheurs de l’institut Paris Région s’apprêtent à transmette aux élus une carte des zones vulnérables sur lesquels ils ont identifiez des espaces (parkings, cours d’écoles, cours d’immeubles...) avec un vrai potentiel de renaturation : Cc pourrait être le cas place de la République, De lattre de Tassigny,  carrefour de l’Insurrection, îlot du Métro, zone piétonne du Plateau…sans parler des cours d’écoles qui pourraient être transformés en «cours oasis»  

     

  • A VANVES ET EN ILE DE FRANCE, LA CIRCULATION DIMINUERAIT

    En mars, les embouteillages franciliens étaient inférieurs de 16% à leur niveau de mars 2019 selon une étude de l’Institut Paris Région (IPR IDF). Le niveau de congestion sur le réseau routier principal aurait chuté de 9% en mars par rapport au mois de février. Faut-il y voir l'effet de l'envolée des prix des carburants, tirés par la guerre en Ukraine ? Par sûr que les vanvéens s’en aperçoivent, notamment ce week-end qui sera le dernier de la Foire de Paris, source d’embouteillages et de stationnement anarchique habituellement. Mais il est vrai que cette semaine, la pression a été moins forte pour les riverains, peut être à cause des vacances scolaires. Mais d’ici là, les vacanciers seront rentrés.   

    Depuis le début de l'année pourtant, le kilométrage de bouchons dans la région parisienne était orienté à la hausse. La dernière semaine du mois de février, cet indicateur était même repassé largement au-dessus de son niveau de la première semaine de mars 2020 (+16%), juste avant la pandémie de Covid-19, qui sert de base de calcul. Mais au mois de mars, les embouteillages franciliens étaient au contraire inférieurs de 16% à leur niveau de mars 2019. «On peut supposer que l'augmentation exceptionnelle des prix des carburants fait partie des explications», expliquait on à l’IPR-IDF. Les prix à la pompe avaient atteint des records historiques, le gazole comme l'essence dépassant la barre des deux euros le litre  en Mars, avant de rechuter en avril grâce à la remise gouvernementale de 15 à 18 centimes par litre.

    Mais il y a une autre explication, plus profonde : Selon une étude de l'Atelier parisien d'urbanisme (Apur), le nombre de voitures a diminué pour la première fois en Ile de France, en 2020, résultat de la crise sanitaire plus que de l'interdiction progressive de circulation des véhicules les plus polluants. «Alors que la tendance de fond en France est à l’augmentation du nombre d'immatriculations, un phénomène de baisse du parc immatriculé se met en place depuis 2018 dans la MGP (Métropole du Grans Paris) et depuis 2019 en Ile de France» indique l’Apur. «Depuis trois ans, on observe une baisse inédite du nombre d’immatriculations.. Fin 2020, la Région qui compte 5,4 millions de voitures, enregistrait environ 8.500 immatriculations de voitures et véhicules utilitaires légers de moins qu'en 2019, soit une diminution inférieure à 0,2%. La courbe de la région semble rejoindre celle de Paris, qui perd en moyenne 3.400 véhicules, soit 0,5% de son parc, chaque année depuis 2012. La diminution du parc immatriculé observée à l'échelle métropolitaine et régionale est un phénomène nouveau en France», souligne l'Apur pour qui «la crise sanitaire et les confinements successifs ont nettement freiné l'achat de nouveaux véhicules».

    «Cette tendance s’observe dans plus de la moitié des communes de la Métropole (65 sur 131 communes)», selon l’Apur qui a relevé que  «si en Seine-Saint-Denis le parc automobile continue d'augmenter plus faiblement, à Paris, sa diminution est «une tendance de fond» qui s'explique «par le développement des transports collectifs, l'essor du vélo, la création des zones à faibles émissions (ZFE) et l'augmentation du coût des véhicules (consommation et stationnement notamment) ». Les futures étapes de 2024 et 2030, synonymes de fin du diesel et des véhicules thermiques dans le coeur de la métropole, devraient encourager particuliers et entreprises à anticiper les conversions de véhicules

  • A VANVES, SES HABITANTS AURAIENT ILS MOINS EN MOINS PEUR COMME LES FRANCILIENS ?

    La onzième édition de l'enquête «Victimation et sentiment d'insécurité en Île-de-France» conduite tous les deux ans, qui a été pilotée par l'Institut Paris Région en janvier et en février 2021, dans un contexte inédit de crise sanitaire qui a bouleversé l'activité sociale et économique, ainsi que les modes de vie des habitants de la région, montre que l’insécurité est en recul :10,3 % déclarent en avoir été victimes au moins une fois au cours des trois der­nières années (2018, 2019 et 2020), de vols ou tentatives de vols sans violence contre 12,7 % dans l’enquête précédente. La baisse est également significative pour les agressions «tout-venant» (7 %, contre 8,2 %). C’est peu ou pas le cas, en revanche, pour les agressions à caractère sexuel (2,6%) et celles commises par des proches (1,5 %). Les atteintes envers les biens des ménages af­fichent aussi des indicateurs en baisse, concer­nant 32 % des ménages en 2021, contre 39,4 % deux ans plus tôt. Le recul est particulière­ment marqué pour les dégradations ou destructions de véhicules (16,6 % contre 21,7 % en 2019), ainsi que pour les vols ou tentatives de vol à la roulotte (11,3 %, contre 15,3 %) et, dans une moindre mesure, pour les vols ou tentatives de vol de deux-roues, motorisés ou non (18,1 %, contre 20,4 %) et pour les vols ou tentatives de vol de voi­tures (6,6 %, contre 8,7 %).

    «Faut-il y voir les conséquences d’une activité délin­quante «réduite» pendant la crise sanitaire ? Si, in­contestablement, les restrictions de déplacements ont conduit la population à une moindre occupation de l’espace public et à une relative désertification des transports en commun, cela ne justifie pas pour autant complètement ce revirement de ten­dance par rapport à ce qui avait été observé dans l’enquête de 2019 en matière d’atteintes subies par les Franciliens» commente cet organisme régional sui a fait plusieurs constats :  

    - La part de la population qui se sent en insécurité a globalement peu évolué par rapport à la situation de 2019. Début 2021, elle est de 53,7 % (+2,9%).  45 % des Franciliens déclarent avoir peur (- 2,7 points par rapport à 2019)

    - La peur d’être seul dans son quartier reste stable : 19,5 % des Franciliens en 2021 déclarent redouter de sortir seuls dans leur quartier le soir. Avec de fortes disparités entre départements : Les Hauts-de-Seine s’imposent comme le département au taux d’habitants sujets à ce type de peur le plus faible de la région (15,4 %), alors que la Seine-Saint-Denis conserve le plus élevé (25,8 %), suivi par Paris (22,9%).  La part de Franciliens qui se sentent en insécurité chez eux, elle a diminué de 2,2 points par rapport à 2019, sans pour autant qu’une tendance se dégage sur le long terme».

    - Un recul de la crainte de l’agression ou du vol dans les transports en commun : «Ils redoutent moins d’être agressés ou volés dans les transports en commun que deux ans plus tôt : - 4,5 points pour le train et – 3,1 point pour le bus (- 3,1 points). Pour autant, le classement des modes de transport les plus «anxiogènes» reste inchangé, le RER arrivant en tête (30,2 % ) suivi par le métro (29,2 %), le train (19,8 %), le bus (15,0 %) et le tramway (13,0 %)

    La lutte contre la délinquance est  classée 3e dans les priorités des franciliens (20,5%), après la lutte contre la pauvreté (40,5%) et la lutte conte le chômage (26,3%). Cette enquête montre que 27,8 %  de ceux qui la cotoîent en priorité ont peur et ont été victimes d’atteintes au cours des trois années pré­cédentes ; 26,8 %  qui n’ont pas de crainte,  font état de victimations ; 30,6 % ont peur, sans pour autant avoir été victimes ; et 14,8 % ne sont concernés ni par des craintes ni par des victimations.  Les Franciliens ayant moins tendance que, deux ans plus tôt, à mentionner les problèmes de la présence de bandes de jeunes gênantes (21,5 %, contre 24,6 %), de vandalisme (23,1 %, contre 26,0 %), de drogue (23,4 %, contre 26,0 %).  Il n’en demeure pas moins que 89 % considèrent dans l’ensemble que leur quartier est sûr ou plutôt sûr et 90,7 % agréable à vivre.. En ce qui concerne le sentiment d’isolement, 86,7 % esti­ment que leur quartier n’est pas loin de tout, ce qui est, d’ailleurs, le score le plus haut enregistré depuis le début de la mesure de cet indicateur, en 2001.